Baronnie de Nyer et autres fiefs du Conflent
Çarocha, Réal, Odeillo, les Cortals, les Graüs, Porcinyans, Fornols, Puig

Au XIVe siècle, la famille de Banyuls prend possession de la baronnie de Nyer. Celle-ci, qui relevait de la vicomté du Conflent, appartenait au haut Moyen-âge à la famille de Ca Rocha. Vers 1340 une fille de cette famille s'est mariée avec Raymond IV de Banyuls, lui apportant en dot la baronnie de Nyer. Leur fils unique Berenguer décède sans postérité en 1375 laisse Nyer en héritage à son oncle Dalmau II de Banyuls, frère cadet de son père Raymond IV.

Le village de Nyer tel qu’il apparaît actuellement apparaît au XIe siècle sous la forme d'un château : le château de Ca Rocha, ou âteau de la Roca d'Anyer
Certaines sources mentionnent une hypothétique construction militaire wisigothique sur laquelle le château aurait été construit.
Comme tous les châteaux du haut Moyen-âge, il incorporait une chapelle (dite castrale) et les habitants s'étaient réunis tout autour, recherchant sa protection. Construit à proximité de profonds ravins, il était difficilement prenable.

Le château de Ca Rocha est cité à nouveau en 1276, puis en 1304, lorsque le roi Jacques 1er de Majorque donne à "Mossem Guillem ça Rocha" la juridiction civile du château de Laroque ("La Roche", donc "Ca Rocha"), des lieux de Porcinyans/span> et d'Anyer (Nyer) à l'exception des justice du mère et mixte empire. Mossem Guillem ça Rocha est un fidèle de Jacques II de Majorque : son fief est confisqué lors de la reconquête de la région par le royaume d'Aragon. Il récupère en 1354 la possession du château de Ca Rocha avec les justices de Porcinyans et de Nyer.

La baronnie de Nyer, qui relevait de la vicomté du Conflent, appartenait au haut Moyen-âge à la famille de Ca Rocha. Vers 1340 une fille de cette famille s'est mariée avec Raymond IV de Banyuls, lui apportant en dot la baronnie de Nyer. Leur fils unique Berenguer décéde sans postérité en 1375 laisse Nyer en héritage à son oncle Dalmau II de Banyuls, frère cadet de son père Raymond IV.

Dalmau II de Banyuls reconnaît en 1378 les fiefs de Ca Rocha, Porcinyans et Anyer, qui lui ont échu. La famille conserve la baronnie de Nyer jusqu'à la Révolution.

Pendant quatre siècles, les membres de la famille de Banyuls sont les maîtres de Nyer d’où leur puissance rayonne sur toute la contrée environnante.

A la veille de la Révolution, Raymond de Banyuls, baron de Nyer, marquis de Montferré est un riche propriétaire terrien. Il possède les titres de noblesse, quelques droits mais les usages, comme partout ailleurs, ont aboli naturellement une grande partie de son autorité, les droits de justice ont été transférés au Royaume de France.

Raymond de Banyuls, baron de Nyer, marquis de Montferré rentra dans l'armée comme cadet gentilhomme au régiment d'Aquitaine. Il devint successivement sous-lieutenant le 1er janvier 1768, sous-aide-major le 1er septembre 1773, lieutenant le 1er septembre 1775, passa capitaine au Régiment d'Anjou le 28 février 1778 et reçut une pension de 800 livres le 1er juillet 1779 après la campagne de Corse. Il fut présenté au Roi le 19 mars 1782. Il avait été choisi parmi les membres de la Noblesse du Roussillon pour représenter cet ordre aux Etats-généraux de 1789. Il émigra en Espagne le 29 juin 1791, passa à l'armée de Condé où il servit dans la compagnie du Régiment de Médoc, puis servit en Espagne comme premier lieutenant avec le rang de capitaine au Bataillon d'infanterie de la Reine, par brevet du 27 janvier 1794. Envoyé à Majorque en 1798, il rentra en France en 1807 et fut mis à la retraite le 16 mars 1816 avec le grade de lieutenant-colonel. Il mourut à

Perpignan le 20 avril 1829, à l'âge de 81 ans.

La Révolution marque la fin de la famille de Banyuls à Nyer. Rentré en 1807, Raymond de Banyuls tente sans succès de reprendre possession de ses biens comme l’atteste les recueils des audiences des Cour de cassation, Conseil d'Etat et Tribunal des conflits de cette époque : « Le sieur de Montferré ayant émigré en 1793, l’état s’empara de ses biens, qui se composaient de forêts, de terres et de la forge de Thuès. Cette forge fut vendue nationalement, et se trouve, par suite de différents mutations, entre les mains des héritiers Escanyé et Teulière. ». Raymond de Banyuls meurt à Perpignan le 20 avril 1829, à l'âge de 81 ans, en ayant essayé jusqu’au bout de faire valoir ses droits, la lenteur de la justice nous restituant le compte-rendu du procès datant de 1837, soit 8 ans après la mort du plaignant.

Le château de Nyer fut vendu à Mr Roger, de Prades, puis échangés le 3 mars 1839 contre le le prieuré de Corneilla, acheté par Mr Escanyé.

Ce Mr Escanyé ne put faire survivre un si important domaine composé du château, mais aussi des forges de Nyer et Thuès qu'ils possédaient avec, il dut vendre à Mr Hippolyte Dussard le "domaine de Nyer, chateau, jardins, forges, moulin, prairies, cours d'eau, maison d'habitation et emplacement de forges de Thuès, mines de fer, métairie de Porcinyans, terre, bois, forêts et paturages, et généralement toutes les dépendances sans aucune exception de la terre de Nyer, d'une contenance d'après le cadastre de 2500 hectares, le tout pour un prix de 100 000 francs." Cet homme devait récupérer son bien qu'après la construction d'un canal d'irrigation des terres de NyerEscaroSouanyas et Marians, canal dont la construction et la charge devait etre payé par les arrosants à hauteur de 281.69 francs par hectare, puis d'un revenu annuel dépendant de la surface à arroser.

Mr Dussard pensait vendre les prairies et les droits d'usage, mais avant que le canal ne fut terminé les communes de Nyer et d'En réclamèrent ces mêmes droits. La justice trancha, la commune d'En fut déboutée et les droits furent déclarés appartenant à la commune de Nyer. On fit un rabais sur le prix du domaine pour dédommager Mr Dussard. Mais les arrosants n'étaient pas d'accord car ils se retrouvaient à payer la différence pour un service non encore fourni, ils portèrent l'affaire en justice et gagnèrent. Mr Dussard du prendre à sa charge les frais d'entretien du canal, il fut obligé rapidement de revendre le chateau de Nyer, les dépendances de la forge et la métairie de Porcinyans en 1883 à Mr Henri de Rovira, de Perpignan, issu de la famille de Banyuls de Montferrer.

Joseph de Banyuls de Montferré, marquis de Montferrer 1723-1801 &1746
Jacquette de Bellissen 1728-1789
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Magdalena de Banyuls y de Bellissen 1750 &1776
Mariano de Guanter y de Gazanyola 1719-1798
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Louise de Guanter 1787-1847 &1809
Joseph de Llucia 1766-1848
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Louise de Llucia 1813-1880 &
Jean-Baptiste André Antoine de Rovira 1798-1856
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Henri de Rovira 1830-1899

A la Révolution Française les paroisses d'En et de Nyer obtinrent le statut de commune. Mais alors que Nyer se stabilisa, En périclita rapidement et en 1822 elle fut rattachée à Nyer.

De nos jours, le château de Nyer a été racheté par la municipalité pour être réaménagé en maison de retraite.

 

 Patrimoine de Nyer

Eglise paroissiale St Jacques .

Durant le XIIe siècle une relative paix s'était instaurée. Les habitants avaient moins besoin de la proximité rassurante du château. De plus, les terres agricoles étaient à une certaine distance du château, ce qui les obligeaient à parcourir tous les jours de grandes distances. C'est donc tout naturellement que la population s'installa un peu plus loin, dans un site plus pratique pour eux. Ils y édifièrent une autre église, elle aussi dédiée à St Jacques, qui est de nos jours l'église paroissiale du village. Celle-ci, attestée en 1163, est aujourd'hui classée aux Monuments Historiques.

Il s'agit d'un édifice à nef unique, couvert d'une voûte en berceau sous des arcs doubleaux. Elle est terminée par une abside semi-circulaire et son clocher est carré (Le clocher est récent, il a été construit au XIXe siècle). On y a ajouté des chapelles latérales ultérieurement. Son portail est en marbre blanc. St Jacques contient d'intéressants retables peints avec des statues de St Côme et St Damien (XVIe), St Roch (XVIIe), ainsi que deux Vierges du XIIIe et XVIIe siècle.

Notre Dame de Vie

Ce n'est qu'au XVIIe siècle que la chapelle castrale connu un deuxième souffle à travers la pratique de l'érémitisme. Tout comme bon nombre d'autres édifices religieux abandonnés, St Jacques fut reconstruit à partir de 1690 et jusqu'en 1722 dans un style plus moderne en s'adossant sur l'ancienne tour quadrangulaire du château de Nyer, son unique vestige. Pour l'occasion elle sera rebaptisée Notre Dame de Vie. Elle est caractérisée par un portail de style gothique, et elle contient un retable du début du XVIIe siècle. (Notre Dame de Vie devrait être en restauration prochainement)

On nomme aussi cet ermitage "Nostra Senyora de la Roca d'Anyer". Il est sur un site en pente, assez dangeureux. C'est une toute petite chapelle, avec un clocheton à arc unique, et une Vierge à l'enfant en bois polychrome aux couleurs vives.

Chapelle Ste Famille

Au XVIIIe siècle une troisième chapelle fait son apparition à Nyer. Elle est dédiée à la Ste Famille et provient directement de la volonté de François de Banyuls, seigneur de Nyer. En 1732 l'évêque d'Elne lui donne la possibilité d'y faire célébrer la messe. De nos jours cette chapelle existe toujours sous le vocable "chapelle St Jacques". Elle se trouve à l'entrée du village, entre deux maisons.

Les deux Châteaux de Nyer

Le chateau des barons de Nyer se trouvait à 2Kms du village, le long de la rivière encaissée dont les rives jouxtaient la muraille. L'enceinte fortifiée carrée de 10m de côté était flanquée au Nord-Est d'une tour elle aussi carrée dont les fondations abritaient une petite église souterraine, Notre Dame de Laroque. Ce château fut la résidence des barons de Nyer pendant tout le XVIe siècle.

Nyer

A la fin du XVe siècle un second chateau fut élevé, celui là même que l'on voit dominant le village. Il est l'oeuvre de Jean de Banyuls, et son style est radicalement différent.


NyerNyerNyerNyerNyer

REAL

ODEILLO

LES GRAÜS

 

  • Les Graüs se situent à quelques kilomètres à l’Ouest de Nyer, entre l’ancien village d’En et les communes de Canaveilles et de Canaveilles les Bains.
  • Il s’agit d’un défilé. En effet, géographiquement, la Cerdagne n'est accessible que par la vallée du Capcir, au Nord, ou par la vallée de la Têt, à l'Est. Jadis, le défilé des Graüs était équipé de trois places fortes qui rendaient l'accès au plateau cerdan difficile. A l'entrée du défilé se trouvait la tour de Niobol ou Nioule. Bâtie sur une presqu'île, elle se trouvait entre le tunnel et les bains de Canaveilles. Le chemin de Cerdagne passait dans les fosses de cet avant-poste, ce qui obligeaient les voyageurs à passer à découvert devant la fortification.
Canaveilles domine le défilé des Graüs, que protégeait le château

A sa sortie, le château de Cérola empêchait tout passage. Plus grand, plus solide, il était la pièce maîtresse du dispositif défensif des Graüs. Les deux édifices n'étaient distants que de 200m, ils avaient pour point commun d'être construits sur la rive gauche de la Têt.

Sur la rive droite, un peu plus haut il nous reste les ruines d'une fortification, sorte de poste de surveillance et d'appui au combat. Il s'agissait d'un enclos de 5m sur 3 dont les côtés Est ou Ouest sont peu abordables. Deux bouts de muraille sortant des angles portaient un plancher sur lequel les défenseurs pouvaient combattre plus facilement. Ce troisième château était sur le territoire d'En, alors que les deux premiers étaient sur celui de Canaveilles. Ils servirent des premiers temps carolingiens (IXe siècle) au XIVe siècle, époque où le roi d'Aragon fit démolir les forteresses tenues par ses ennemis, partisans du roi de Majorque. C'est ainsi que finirent la tour de Niobol et le château de Cérola, depuis en ruine.

Au pied du château de Cérola s'étaient agglutinées les maisons de la population locale. Le village ainsi construit portait le nom d'Exalada (Eixalada, Exal da). En fait, l'appellation Exalada ou Cérola dépendait de la personne : les moines indiquaient leur alleu d'Exalada et les comtes d'Evol leur château de Cérola, mais il s'agissait bien du même lieu. Vu que les comtes détenaient le château pour le compte du roi d'Aragon, puis de Majorque, c'était bien le nom de Cérola qui était le nom officiel, celui que l'on retrouve dans les fogatges par exemple.

Les Graüs apparaissent comme fief de la famille de Banyuls en. Ils le resteront jusqu'à la Révolution.


Les GraüsLes GraüsLes GraüsLes GraüsLes Graüs

PORCINYANS

Situé à 1 km à l’est de Nyer.

Déjà possession de la baronnie de ça Rocha à l’origine de Nyer, ce fief fut toujours associé à celui de Nyer tout le temps où la famille l’eut en sa possession, c'est-à-dire jusqu’à la Révolution.

Actuellement, le lieu s’appelle « mas d’En Porsignan » (Mas d'En Porsignan, 66 500 NYER)

Une métairie constituait le bâtiment principal de ce fief.

Actuellement, s’y trouvent :

  • Le siège de l’association ALEC (Amis de la laïcité en Conflent ) représenté par Joseph Falieu dit Jo Falieu,
  • L’Association  ITACA EDITIONS (Identification R.N.A. : W663000649, No de parution : 20080014, Déclaration à la sous-préfecture de Prades. Objet : constituer une structure d’édition et de diffusion autonome, permettant de regrouper et d’aider des poètes, artistes, écrivains, contraints à s’éditer à leur propre compte en raison des modes, des tendances du marché les excluant, pour une poétique engagée, mais non idéologique, humaniste et populaire, ouverte à tous. Siège social : Mas d’En Porsignan, L’Itaca, 66360 Nyer. Date de la déclaration : 25 mars 2008.
  • Le Groupement foncier agricole Itaca (GFA ITACA), Culture et élevage associés, géré par Louis Joan, dirigé par Guillaume Husson, créé le 1er janvier 1982. L'entreprise est une Groupement foncier agricole au capital de 82 566.39 euro , son siège est immatriculé auprès des greffes et tribunaux de la ville de Perpignan. Elle est enregistrée avec le code APE/NAF 0121Z qui correspond au secteur Culture de la vigne, RCS :323 417 535. Cette entreprise ne publie pas son bilan.

PorcinyansPorcinyansPorcinyansPorcinyans

FÓRNOLS

 

Fornols se trouve actuellement sur la commune de Campôme, dans la vallée au nord de Prades.

Il s’agit d’une ancienne paroisse devenue ermitage.

Aujourd’hui, ce site est considéré come un village abandonné. Sur les cartes, on lit parfois les orthographes Fournouls ou Fournols.

Fornols apparaît comme fief de Jehan III de Banyuls en 1510: celui-ci l'acquiert au vicomte d'Evol.

La forêt de ce domaine contribuait à alimenter en bois les forges de possédées par la famille.

Histoire de la paroisse

Situé sur les hauteurs des collines du Conflent, le site de Fornols est propice à la découverte de vestiges préhistoriques. Néanmoins aucun reste de cette lointaine époque n'y a été découvert. Par la suite, les peuples ibèro-ligures n'ont pas laissé de traces, ni leurs successeurs (romains, vandales, wisigoths, sarrasins).

En fait il faudra attendre l'ère carolingienne et la conquête du Roussillon par Charlemagne pour que soit instauré dans la région le système féodal. En parallèle les grandes abbayes, construites au IXe, Xe et XIe siècle essaimèrent de nombreuses églises dans les vallées les plus reculées dans le but d'attirer les populations sur des sites favorables à la vie quotidienne (quand ce n'était pas pour fédérer ses familles déjà éparpillées dans une vallée autour d'un point unique, marquant le début d'un village).

Ainsi apparut au XIe siècle une chapelle dédiée à St Christophe. De style roman, comme tout ce qui était construit à cette époque, elle est à nef unique sous une voûte légèrement brisée. Son abside est semi-circulaire voûtée en cul de four. Elle dispose d'un clocher mur à arc unique. Il semble que la voûte date du XIIe siècle, une époque qui a vu le remplacement des charpentes initiales par une voûte en pierre. Autour de cette chapelle un embryon de village se forma, se développant doucement comme tous les autres villages de la région. Cette église est encore citée en 1341, puis en 1420. Mais l'épidémie de peste du XIVe siècle ainsi que la dureté des conditions de vie sur place ont poussé les habitants à se déplacer dans des villages plus accueillants. Un document nous signale l'existence de la chapelle en 1346 sous le nom de Presbyter de Furnulis, mais c'est ainsi que la paroisse de Fornols disparu.

L'ermitage de St Christophe de Fornols

La fin du XVIIe siècle fut marquée par l'essor de l'erémitisme. De nombreux anciens lieux de culte, chapelles castrales, églises rurales, furent réhabilités et réaménagés afin qu'un ermite puisse y vivre. Il faut dire que l'ermite, à cette époque, vivait isolé mais au sein de la société catalane : Il était le conseiller de la population locale, qui se tournait vers lui pour chercher réconfort et conseil.

En 1688 l'ermitage de fornols apparaît sous le nom de Hermita de Sant Christofol de Furnols. Il connaîtra différents ermites avant de subir les foudres de la Révolution Française. En 1790 les lois anti-cléricales supprimèrent tous les édifices religieux qui n'étaient pas des paroisses. Llugols fut condamné à fermer.

Depuis l'édifice n'a plus représenté un quelconque intérêt religieux. Abandonné, il est en ruine aujourd'hui.


FornolsFornolsFornolsFornolsFornolsFornols

PUIG

Puig apparaît comme possession de François II de Banyuls (1589-1649) en 1616. Son père Thomas de Banyuls étant gouverneur de Huesca en Aragon, c’est lui qui doit gérer les affaires de la famille, ce qu’il fait correctement puisqu’il parvient à racheter Montferrer que son père avait du vendre.

Puig signifie colline, coteau en catalan, c’est dire si de nombreux lieux ont cette dénomination (ex : Puigcerda).

Puig est situé à 3 km au sud de Nyer. Il s’agit de la colline el Puig, dont la forêt autrefois était précieuse pour alimenter en bois les forges possédées par la famille.

Le fief reste dans la famille jusqu’à la Révolution, période à laquelle, profitant de l’émigration de la famille, il est confisqué et vendu comme Bien National.

Raymond IV de Banyuls essaiera vainement de le récupérer, et son fils après lui, mais c’est la municipalité qui gagnera le procès contribuant à la ruine de la famille et à son départ de la région.

PuigPuigPuigPuig

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